La trichotillomanie est un défi complexe caché derrière un nom difficile à prononcer. En tant que psychologue, j’ai souvent été témoin de personnes en quête de compréhension face à cet arrachage récurrent des cheveux ou des poils. Plus qu’un simple trouble, c’est une bataille intérieure pour celles et ceux qui en souffrent, chaque mèche arrachée est le témoignage d’une douleur invisible.
Imagine-toi, pris dans cette impulsion irrépressible, et lorsque tu cèdes, un bref soulagement s’ensuit... avant de laisser place à une vague de confusion et de regret. Derrière chaque geste de tirer les poils ou les cheveux se cache une histoire profonde, un cri silencieux de détresse et un appel à l’aide étouffé par la honte.
Les zones chauves sur le cuir chevelu, les sourcils clairsemés, ou même les cheveux épars sont des signes apparents. Cependant, ce qui est plus difficile à saisir, ce sont les pensées tourmentées et les émotions contradictoires qui accompagnent ce trouble.
Le stress et l’anxiété peuvent contribuer à son apparition. Lorsque les individus font face à des situations stressantes ou anxiogènes, ils peuvent chercher des moyens de soulager leur tension émotionnelle. Pour certains, arracher les cheveux peut devenir une réponse automatique à ces émotions intenses, offrant temporairement un soulagement ou une distraction de la source de leur malaise.
En psychothérapie nous travaillons sur l’exploration des pensées et des émotions qui sous-tendent ce comportement compulsif. Nous visons aussi à modifier les schémas de pensée négatifs et à développer des stratégies pour faire face positivement aux déclencheurs.
La thérapie offre un espace sûr et soutenant pour explorer tes expériences et trouver des moyens constructifs afin de résoudre cette souffrance. N’hésite pas à faire le premier pas vers la guérison en recherchant l’aide dont tu as besoin.
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